Au fil des articles je ne fais aucun mystère de ma préférence pour les odeurs fraîches tirées de matières vertes et d’agrumes. Beaucoup de mes senteurs préférées sont en effet des notes hespéridées. J’ai connu mon premier choc olfactif avec la parfumerie dite « de niche » en sentant L’Eau des Hespérides de Diptyque.
Ce que j’aime dans le parfum, c’est la surprise. Le fait d’être captivée par une odeur que l’on n’aurait jamais pensé apprécier. Je salue particulièrement les nez qui parviennent à faire des merveilles avec des odeurs très simples, dont on pourrait penser qu’elles sont simplettes. Souvent banales, associées dans la vie de tous les jours à des produits ménagers ou culinaires. Sans fards, sans artifices. Leur sublimation n’en est que plus surprenante.
![Agra Fort ~ Agra, Uttar Pradesh, India [photo by María Victoria Guerrero Catalán, Trujillo, Extremadura, Spain]....](https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/d0/44/db/d044dbcdafd5c126d6a1d426d759cc28.jpg)
Le site The Atlantic est parti en reportage dans l’Uttar Pradesh en Inde, dans un village aux particularités étonnantes. Je vous en donne les grandes lignes, et vous pouvez retrouver l’article en anglais ici. Kannauj offre depuis des siècles des senteurs délicates à ses visiteurs: vétiver, eau de rose ou encore jasmin. C’est un carrefour des senteurs en Inde, comme peut l’être Grasse en France, à la croisée de matières premières extraordinaires et d’un savoir-faire dans l’extraction et la distillation qui l’est tout autant.
Je suis un petit paradoxe ambulant. Il suffit de quelques jours de beau temps, mais surtout de chaleur torride dans le bureau, pour que je rêve de fraîcheur et de pluie. Une vraie tête à claques. A défaut de faire la pluie et le beau temps, la solution reste donc le parfum pour un bon coup de frais en milieu de journée.
Retour de weekend londonien. C’est une ville que j’adore. Toujours en ébullition, mélangeant un nombre de cultures invraisemblable qui lui donne une richesse folle, un dynamisme hallucinant. Et qui l’empêche de sombrer dans la naphtaline et les vieilles dentelles. C’est à chaque passage une bouffée d’air frais et d’idées nouvelles. Une explosion de concepts novateurs et de projets audacieux. Ca foisonne, ça foisonne…
Je ne pensais pas aimer un jour l’odeur de la figue sur ma peau. Le fruit ayant un goût très sucré, la version parfum me semblait forcément lourde et trop gourmande. Encore une odeur de fille. Pas trop mon truc. Forcément, j’avais tort…
La nuit inspire actuellement beaucoup les parfumeurs. On ne compte plus le nombre de nouvelles fragrances qui évoquent le crépuscule: La Nuit Trésor de Lancôme, La Nuit de l’Homme d’YSL, Nuit d’Issey Miyake, Boss Nuit… Ces parfums sont souvent les déclinaisons plus opulentes de best-sellers auxquels il manquait un penchant sauvage et audacieux.
Pour parler de ce sujet épineux, et plutôt que de vous livrer ici un long discours, je préfère vous montrer en exclusivité mondiale quelques images de mon tableau caché de princesse Pinterest dédié à un hypothétique mariage dans un avenir tout à fait incertain avec un homme merveilleux.
Pour ce deuxième article consacré aux matières premières qui font le bonheur des parfumeurs, je vais m’attarder sur la star de ces dernières années : l’oud.
L'Extrait 
